Service civique à Jean Emond

Les services civiques (1) se déroulent aussi dans l'Éducation nationale. Exemples au collège Jean-Emond qui a fait appel à deux jeunes.

Laurine Oury a obtenu un BTS commercial, mais ses projets à long terme sont différents. Cette jeune femme énergique et pétillante a pour ambition de devenir photographe professionnelle. Son goût pour le contact humain lui a permis de s'intégrer très facilement au sein du collège, à la fois auprès de l'équipe enseignante et auprès des élèves, au point de devenir la confidente de quelques-uns.

Arts plastiques, contes et pulls moches !

« Lorsque je suis arrivée, j'avais l'ambition de monter deux projets avec les élèves. Un atelier photos-vidéos, et un autre permettant de libérer l'expression. Hélas, avec la pandémie, tout cela a dû être modifié », explique-t-elle. Ce qui ne l'empêche pas de s'épanouir pleinement et de travailler sur d'autres projets éducatifs comme « Le manège de Petit Pierre » avec la classe d'arts plastiques, ou le « Tour du monde des contes ». Elle a même été à l'origine de l'organisation de la « Journée du pull moche », qui donnera lieu probablement à une exposition de photos. En parallèle, elle travaille beaucoup sur la problématique du harcèlement scolaire, sujet sur lequel elle intervient régulièrement dans les classes de Jean-Emond ou d'autres collèges.

Salim Sabek, lui, est un ancien élève du collège. C'est tout naturellement qu'il a demandé à revenir à Jean-Emond où il a été « heureux de retrouver certains professeurs ». Joueur de foot en National 3 à l'USV, lui aussi a vu son quotidien abîmé par la pandémie. « Pour nous, la saison est déjà terminée... », dit-il avec amertume.
Mais sa présence au sein de l'équipe encadrante du collège lui permet cependant de travailler en coordination avec les professeurs d'EPS sur les courses d'orientation, la gym, les matchs de frisbee et même la danse irlandaise. Il exerce également le rôle de surveillant, notamment durant les heures de cantine ou les récréations, période durant lesquelles la principale difficulté est d'être « tolérant avec les élèves, mais pas trop ». Une question de curseur, comme lorsqu'on arbitre un match finalement.

(1) Engagement volontaire et rémunéré de plusieurs mois, pour les jeunes entre 18 et 25 ans.

Cor.NR : Pascal Blondiaux